mardi, juillet 19, 2005

Montréal et les festivals

Comme je le disais dans d'autres posts (enfin je crois), Montréal vit l'été. L'hiver est une période d'hibernation, pendant laquelle les montréalais/ses se transforment en loutres, castors, ours et autres bestioles dormant sous la neige. Et quand le printemps arrive, miracle de la nature, tout ce beau monde se réveille. Les terrasses des cafés se peuplent d'étranges mammifères aux jupes courtes et pantalons moulants, et surtout commence la saison (non, pas des amours) des festivals. Festival de jazz, festival d'humour, festival en veux-tu, festival en voilà. Ce qui donne plein de bonnes excuses pour sortir et s'amuser.

Parmi tout ça par exemple, on trouve le concours de feux d'artifice. Tous les Samedi, un pays tire un feu d'artifice depuis le parc Jean Drapeau. On peut soit payer (bêtement) un billet pour voir le feu de tout tout prêt, ou alors on peut goûter aux joies de se faire piquer par les moustiques en regardant le feu du pont Jacques Cartier, ou depuis les environs. Notez qu'en fait, ma remarque est idiote: ceussent qui paient un billet se font eux aussi piquer, bien fait pour eux ;) Et quand je dis feux d'artifice, attention je dis feux d'artifice: ça dure au moins une demie-heure à vue de nez, c'est un concours en fait donc les artificiers s'en donnent à coeur-joie.


Un autre exemple, qui me tient particulèrement à coeur bien entendu: le festival de tango :) C'était la semaine dernière. Il y avait des cours par des profs de renom, des soirées dans une grande grande salle (un rien dispendieuses les soirées, mais bon), et surtout: des groupes qui jouaient gratuitement (joie) dans des parcs. C'est ainsi que j'ai pu danser au sons de Narcotango (mes préférés), Sweatshop Tango, et un groupe que je ne connaissais pas. Que du bonheur, il suffit de se baisser et de le cueillir, de tendre l'oreille et de laisser ses jambes tricotter quelques pas!