mardi, août 23, 2005

Toronto

Ce week-end fut l'occasion d'aller à Toronto chez Magali et Jerome. Merci encore vous deux :)

Toronto c'est grand, c'est haut, et en même temps comme à Montréal dès qu'on sort du centre adieu les grands buildings: les arbres poussent partout, des petits immeubles et des maisons. Sympa donc. On a entre autre déambulé dans un immense China Town (j'ai pas de photo bien sur).

Architecturalement c'est plus anglais que Montréal. L'université entre autre est superbe (enfin moi j'aime), on s'est promené dans un bâtiment où ils organisent des conférences (Hart Hall): on se serait cru dans Harry Potter. Dommage que les Torontais est un jeu super intéressant: ils déplacent les centres administratifs qui étaient dans de jolis bâtiments vers des sales trucs tout moche. Par exemple, le nouvel hôtel de ville est affreux (un truc moderne avec une espèce de soucoupe volante à la base) alors qu'avant il était tout joli. Idem pour le parlement. Pffff. L'ancien parlement c'était ça:

Ce week end a aussi été l'occasion de m'essayer au train. On m'avait dit tout le mal possible du train canadien, finalement ça c'est plutôt bien passé. Il faut dire que j'ai pris un train de nuit, qui prend donc son temps pour faire le trajet: difficile d'être en retard dans ces conditions :) Et bien sûr, c'est un train sécuritaaaaiiirree, accent inclus. Au départ, le contrôleur passe en expliquant aux personnes qui sont prêt des sorties de secours ce qu'elles devront faire en cas de pépin. Idem pour les personnes qui ont un marteau prêt de leur fenêtres :) Trop drôle. Et les portes ne s'ouvrent pas toutes seules, il faut le contrôleur avec sa clef carrée. Et le plus beau: à l'arrivée il ne faut pas descendre du train avant que le contrôleur n'ait mis une espèce de planche pour passer du train au quai, ben oui des fois qu'on tombe dans les 10cm de vide entre le marchepied et le quai, on ne sait jamais!! 'Sont trop forts ces Canadiens :) (il va sans dire que j'ai "sauté" le gouffre séparant le train et le quai avant que la planche ne soit posée, car le mec ne la retrouvait pas sur le quai... donc je me suis fait gronder de loin, forcément: maudit Français!).