Y'a bon .... !! (compléter la phrase)

Trop fort.

Aujourd'hui, je rentre du boulot et je repasse vite fait à l'appart avant ma leçon de violon pour, justement, prendre le violon et mes partitions. J'en profite pour lever la boîte aux lettres, et là, un paquet. Je me dis "hum hum, ils ont fait vite !" ... j'ai acheté un CD sur le net il y a quelques jours, et j'ai reçu un email aujourd'hui même me confirmant l'envoi du paquet. Donc je les trouvais très TRES efficaces, quand même.

Je monte chez moi, je ne voyais pas l'adresse de l'expéditeur car il y avait plein de pubs autour du paquet, mais en le soupesant, et en regardant l'épaisseur du paquet, je me dis "C'est bien gros quand même, cette affaire, pour un petit CD".

Je rentre, je pose mon bazar, j'ouvre le paquet .... c'était une boîte de Banania ! Si, je vous jure !! Alors voilà, le fin mot de l'histoire, c'est que quand Magali et Jérôme (mes amis de Toronto) sont venus il y a quelques temps à Montréal, on avait du discuter de "et toi qu'est-ce que tu ne trouves pas au Canada ?", et moi c'était ça :) Comme ils sont trop sympa et qu'ils en ont vu (allez savoir dans quel improbable magasin ?) à Toronto, crac ils m'ont fourni une boîte de ce produit hautement hallucinogène !

Pour immortaliser l'instant, je vous ai même pris une photo. Il y a là trois "nationalités" de Banania. L'énorme boîte vient de France, je l'ai ramenée avec amour lors de mon dernier voyage :) La toute riquiqui (250g, même pas de quoi nourrir une fourmi anémique !), vient de Montréal, car j'ai finalement trouvé un fournisseur local ! Et la moyenne (500g, de quoi nourrir une petite tribu des mêmes fourmis), donc, vient de Toronto.

Ralala, ce qu'il ne faut pas faire pour avoir sa dose !

Parce qu'on leur doit bien ça

Cet après-midi, je suis allé voir Sophie Scholl au ciné... c'était bouleversant. Pour un peu plus de détails, aller ici, ou là pour les anglophones. Je pense qu'il passe encore en France, et je vous le conseille vivement ! Toi aussi ami(e) Montréalais, Québécois, Terrien.

Je n'ai jamais été autant secoué par un film je crois, j'étais en larme à plusieurs moments, forts ou anodins, de l'histoire de cette étudiante allemande, de son frêre et de leurs amis. Eux qui ont osé se dresser contre le règne d'Hitler pendant la seconde guerre mondiale, eux qui ont payé le prix fort de leurs idées, de leurs voix qui s'élevaient quand tant d'autres préfèraient oublier.

A vous tous, qui avez contribué à libérer nos pays, je crois peu mais vous croyiez en un Dieu et en un avenir quelque part ; à vous tous, je souhaite de tout mon coeur que ce quelque part existe, car je veux que vous y soyiez enfin à l'abri de notre haine, la haine des humains contre eux-mêmes. Et j'espère aussi, contre tout espoir, que nous ne gâcherons pas cette chance que vous nous avez donné en résistant...

La mutation du violon

Il se passe des choses, mon violon est en pleine crise d'adolescence je crois. Ou alors il mue. Je ne sais pas. Lorsque je l'ai acheté tout allait bien : il était tout joli, obéissant, et quatre morceaux de ruban adhésif coloré marquaient l'emplacement de mes doigts sur le manche (le vrai nom, c'est "la touche", si c'est vrai !).

Et puis là, rien ne va plus. Il y a quelques semaines, au détour d'une leçon, j'ai remarqué avec effroi qu'il manquait un des scotchs (alias "un collant") ... certaines mauvaises langues prétendent que ma prof m'aurait dit "tiens, j'ai décidé qu'on enlevait un collant aujourd'hui", et qu'elle aurait ensuite enlevé le susdit collant. Mais je n'y crois pas, je n'ai aucun souvenir d'un tel événement. Et puis ma prof n'est pas du style à débaucher un jeune et naïf violon, innocent, qui ne sait rien des drames qui se jouent dans notre monde.

Et la semaine dernière, encore un collant en moins !! Si je fais le compte, il n'en reste que deux sur les quatre initialement présents. Que se passe-t-il ? Qu'est-ce qui nous arrive à mon violon et moi, ce doit être un mauvais rêve rien de plus ! Je me pince, aïe ! Ce serait la réalité, alors ??

Nouvel appart

Ca y est !

Vous vous souviendrez, amis lecteurs de tout poil, que début Avril j'avais cherché un nouvel appart. Au début, je me disais "tranquille, j'ai trois mois pour trouver, c'est large". Sauf qu'en fait, pas si large que ça. Comme tous les proprios savent fin Mars si leurs apparts se libèrent, la chasse commence très tôt. Donc j'étais limite à la bourre (tiens, ça me rappelle quelque chose ... une impression de déjà vu ... le sentiment que depuis quelques temps je suis systèmatiquement à la bourre :))

Mais bon, après avoir pas mal cherché (et arpenté les rues du quartier où je voulais atterir pendant des heures et des heures), j'ai fini par trouver. En fait, j'ai déjà trouvé depuis deux bonnes semaines, un peu plus même je crois, j'ai un peu perdu le compte. Mais je n'avais toujours pas le bail en main. Ici, c'est assez classique, la confiance règne (contrairement à Paris où tant que tu n'as pas les clefs, tu peux encore finir sous un pont en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "saperlote", ou "quidditch" selon les préférences). Mais cette fois je l'ai, ce bail, signé et tout et tout (et en anglais, car je vais dans un quartier plutôt anglophone :)

Tadaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. Vous aurez des photos quand j'emmenagerai bien sur. Par rapport à l'appart actuel, son défaut est de n'être ni bleu pétant ni vert électrique (ou l'inverse), mais bon on ne peut pas tout avoir ! Par contre il est au dernier étage (enfin plus de voisins du dessus, rhhaaa !!), dans un quartier super mignon, avec plein de restos et de magasins autour, dont l'incontournable Saint Viateur Bagel (vive les brunchs !). Bien quoi :)